Tallulah ! Tu vas où comme ça ?

Tallulah : Elle est insalubre, ta maison. J'avais besoin de prendre l'air.

C'est bien, tu vas pouvoir en profiter pour trouver du travail.

Tallulah : Du quoi ?

Du travail.

Tallulah : Connais pas.

Je crois que t'as pas très bien compris... Ce n'est pas une option.

Tallulah : Pffff, pas besoin ! Je peux très bien faire sans.

Hein ? Mais comment tu vas faire ?

Tallulah : Tu vas voir. J'ai plus d'un tour dans mon sac.

Je suis pas hyper convaincue...

Tallulah : Cette ville est vraiment déserte, tu ne trouves pas ?

C'est vrai ça. Où est-ce qu'ils sont tous ?

Tallulah : On va au parc ! On croisera peut-être des gens.

C'est bof le parc, ça, Tallulah.

Tallulah : Mince ! Où est-ce que j'ai atterri encore ? 

Au cimetière.

Tallulah : Ah... C'est pour ça qu'il n'y a pas âme qui vive.

Alors là je suis morte de rire. 

Tallulah : Je me disais bien que cette ville était un peu morte.

Bon, ça suffit. On va trouver le vrai parc ?

Tallulah : Attends ! Puisqu'on est là, autant ne pas être venues pour rien.

Mais qu'est-ce que tu fabriques encore ?

Tallulah : Je suis dans le mausolée.

Jure ? C'est donc ça les autres tours dans ton sac ?

Tallulah : Attends avant de marmonner ! Je vais forcément trouver quelque chose.

Ça ne serait pas plus efficace de trouver un travail ?

Tallulah : Non !

Tallulah : Ah ! Tu vois !

Ça nous fait une belle jambe sachant qu'il te manque sept points de jardinage pour pouvoir la planter.

Tallulah : Ah bon ? Il m'en faut combien ?

Sept.

Tallulah : Génial.

 
C'était concluant ?

Tallulah : Bof.

Au moins tu es sortie en un seul morceau. 

Tallulah : Mouais.

Et avec une superbe graine que tu vas pouvoir garder dans ton inventaire et contempler tous les jours !

Tallulah : Mais tais-toi !